jusqu'au 06 septembre 2020
Commissariat : Fondation Sobrino
Parc du Château de Mouans-Sartoux
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Accès gratuit selon horaires d'ouverture du parc
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Exposition (dans la galerie du Château) réalisée en partenariat avec
Musée Francisco Sobrino de Guadalajara (Espagne),
Exposition (dans le parc du Château) réalisée en partenariat avec
Galerie Mitterand, Paris
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partenariats média
L'exposition consacrée à l'artiste espagnol Francisco Sobrino (1932, Guadalajara, Espagne - 2014, Bernay, France) offre un parcours rétrospectif sur le travail de cet important représentant de l'art cinétique, co-fondateur du G.R.A.V en 1961.
Formé aux Arts et Métiers de Madrid puis à l'Ecole des Beaux-Arts de Buenos Aires, Franscisco Sobrino s'engage à la fin des années cinquante dans la voie de l'abstraction géométrique. Comme plusieurs artistes de sa génération à la même époque, il opte pour un vocabulaire formel épuré, strictement géométrique, permettant une compréhension immédiate et non subjective de l’œuvre par le spectateur.
Héritier des avant-gardes historiques, le travail de Sobrino marque toutefois un point de rupture en délaissant l'autonomie de l’œuvre.
Il explore le rythme et les systèmes combinatoires chers à l'art concret pour répondre non pas à des problématiques de composition mais aux questionnements fondamentaux dans la création des années soixante, que sont la perception et le mouvement. Bidimensionnelles, les œuvres de Sobrino acquièrent ainsi rapidement du relief pour jouer de l'espace et de la lumière, devenant ouvertes, participatives, parfois mêmes pénétrables.
Francisco Sobrino opte pour les matériaux modernes comme le plexiglas et l'acier poli afin de réaliser des structures souvent kaléïdoscopiques dont l'enjeu est l'interférence toujours accrue entre l’œuvre, le spectateur et son environnement.
Véritables pièges pour l'œil, les œuvres de Sobrino (sculptures, œuvres murales, installations) interrogent la complexité de la perception et plongent le spectateur dans une instabilité visuelle où images virtuelles et images réelles ne cessent de se confondre.