week-end du 09 • 10 avril
À partir de 11h
Dans le parc du château
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En partenariat avec
la Villa Arson, Nice
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Gratuit
Découvrez le temps d’un week-end, une sélection de travaux réalisés par les étudiants de la Villa Arson (Nice) et conçus pour s’insérer dans le parc du château.
Les forêts urbaines ont un statut étrange de nos jours, elles sont souvent intégrées dans un plan d’urbanisme visant à verdir les quartiers des centres-villes mais elles conservent toujours, malgré leur degré d’apprivoisement et quelle que soit leur taille, la part sombre des mystères dont nos ancêtres ont bâti des légendes.
Le projet pédagogique « Une Forêt Discrète » veut explorer cette part légère et indicible de ce que nous fait la nature, de la soudaine liberté que nous procure la disparition des murs bétonnés de nos immeubles lisses mais aussi de l’inquiétude sourde qui nous prend à l’idée de se perdre même si c’est jouer à se perdre.
Il a été demandé aux étudiants de produire des pièces qui puissent restituer cette « étrange présence » d’une forêt urbaine en tenant compte de la spécificité du lieu. Les pièces sont autonomes, simples et faciles à installer tout en gardant une forme d’exigence plastique que requiert le lieu et la proximité avec l’eac.
Le projet se découpe en plusieurs phases, découverte du lieu et rencontre avec l’équipe de l‘eac., propositions, discussions, réalisations et présentation publique.
Elie Bolard
Lyrisme intérieur
Elie Bolard se réapproprie un objet issu des forces de sécurité du gouvernement, des sirènes de pompier, en superposant un motif kitsch de l’univers domestique d’un papier peint fleuri, créant par cette combinaison une fiction entre ces deux univers.
Oriane Cotton
Wind chime
Inspiré de ses déambulations dans la ville et autour du château, Oriane Cotton a conçu un dispositif de sonorisation des ondes lumineuses, par captation / rediffusion des éclairages artificiels, qui prend la forme — presque magique — d’un carillon (wind chime).
Louise Gendry
Déposés quelque part près d’ici
Disséminés ça et là, les bois moulés de Louise Gendry s’insèrent dans les lieux intimes de la forêt.
Adossés au bloc Amour,
glissés entre les lattes,
emmêlés dans les mailles d’une clôture,
greffés à un muret,
cinq objets sont disséminés dans cette forêt discrète.
Camille Nguyen
Angel
Camille Nguyen s’interroge sur ce qui reste de nos songes ; comme un air de musique fredonné en balade qui disparait dans les limites / marges de notre mémoire. La guitare et les barbelés dialoguent comme des symboles de l’inspiration et des obstacles que notre mémoire nous pose.
Cosmogonie ou chasse aux lunes déchues
Ces anneaux tels des astres ou lunes qui peuplent le ciel — après avoir percuté le sol terrestre à l’abri des regards — trouvent une seconde vie à travers une chasse aux trésors dans la forêt, où chacun cherche son étoile.
Jeonghyun Kim
Sans titre
Cette structure de terre vient embrasser un tronc d’arbre diffusant une source sonore au cœur de la forêt.
Gabriela Guyez
Englouti(e)
Le projet Englouti(e) présente des éléments simples et essentiels de la nature, tels que l’eau, et rend compte de l’éternelle transformation de la matière, de sa muabilité et de l’idée d’engloutissement.