Hendrik Sturm
marche

dimanche 27 octobre • 10h

rdv 9H45 à l'eac.

Gratuit : prendre un ticket d'entrée eac.
à l'accueil du Château

réservation obligatoire
+33 (0)4 93 75 71 50

Départ devant la cour du château

prévoir :

• de bonnes chaussures
• un pique-nique
• de l'eau

Durée de la marche 4h
(pause déjeuner comprise)

A / 2h30 • R / 1h

 

Cette photo est habituellement accrochée dans le bureau du service d’urbanisme de la ville. Elle a déjà été prêtée à l’eac. en 2011 et a été le point de départ de mes deux promenades publiques.

Nous avons regardé le paysage de la photo de 1960 en le comparant avec la vue actuelle à travers la fenêtre de la Donation Albers-Honegger. Puis nous nous sommes mis en marche, nous sommes descendus dans le vallon au pied du château pour ensuite monter sur le coteau de la colline de Castellaras. Du point le plus bas, l’ancien dépôt-vente de charbon où un nouvel immeuble d’habitat social était en construction, au point le plus haut les « maisons de charme » avec vue sur mer, nous avons suivi un gradient de valeur.

Est-ce que ce cheminement est encore possible en 2019 ?

Hendrik Sturm

Travail présenté dans le cadre de l'exposition,

Bis repetita placent
exposition du 7 juillet au 10 novembre 2019

 

À l’origine, la marche est appréhendée chez Hendrik Sturm comme une nécessité pour s’alléger et engager un nouveau départ. Considérant la ville comme l’objet le plus complexe créé par l’homme, l’artiste fait des différents espaces urbains (centre ‐ ville, zone périurbaine, zone rurale) de véritables cabinets de curiosité où se mêlent formes naturelles et artefacts.

Il cherche alors à s’immiscer dans les « failles » de ces territoires — les accidents, les tensions, les choses ni pensées ni voulues — pour en découvrir la part d’inconscient.  

Considérant l’espace comme un support sur lequel les hommes écrivent en continu, Hendrik Sturm cherche, à travers ses marches, à dévoiler les traces des actions humaines dans des lieux où se côtoient présent en construction et strates du passé. La connaissance vernaculaire se trouve dès lors mise en valeur. 

Les marches d’Hendrik Sturm s’organisent sur plusieurs temps : le repérage sur le terrain, les recherches en archives puis la marche collective. La carte IGN des espaces parcourus est pour lui la porte d’entrée dans le paysage. Étudiée avant le déplacement, elle est ensuite consultée tout au long de la promenade pour mieux en comprendre les écarts avec l’espace parcouru.

Les mouvements engendrés par la marche (arrêts, retours, accélérations…) constituent une sculpture et deviennent un véritable geste créatif.